mardi 30 avril 2013
Jour 4 - Les mines
Le jour 4 est indisponible pour la raison que j'ai pas eu le temps de la faire; en patientant, profitez de la seule image qui était déjà mise sur cette page.
lundi 29 avril 2013
Jour 3 - La jungle
Ah, cette journée je la sens bien. On part dans la jungle mongoxicaine, pour un petit safari, puis on va a à Jungle Land, le parc d'attraction géant construit au milieu de la forêt vierge. C'est excitant. Je dois dire que les deux me font autant envie. J'adore les montagnes russes, mais la faune et la flore mongoxicaine m'ont l'air intrigantes. J'ai lu un livre sur cette jungle, et j'ai dessiné quelques uns des étranges animaux qui peuplent cette forêt.
Bon, je dois dire qu'en dehors de ce bouquin, j'en ai pas vus des masses d'animaux. On est parti en jeep, ou du moins un truc qui ressemble, avec notre guide, vers le Nord-Ouest, sur une route de terre qui traverse la forêt. Enfin, il n'y a pas que de la forêt. Apparemment sur ma carte, on aurait dû avoir des arbres à perte de vue, mais j'ai surtout vu des champs et des scieries. Mais bon, si ça peut aider l'économie du pays, je veux bien accepter qu'on sacrifie un petit bout de jungle. Après ça, on s'est vraiment enfoncés dans la nature sauvage et, à part quelques bûcherons, on a pas été dérangés. J'ai même cru voir un panda-tigre, mais quand je me suis retourné pour le dire au guide, j'ai entendu un énorme vacarme. Le guide ne m'a pas cru quand on a vu que le panda-tigre avait été remplacé par des bûcherons en plein travail. Il m'a même dit qu'il n'y avait jamais eu de panda-tigre au Mongoxique. Dingue, non ?
Bon, en fait le safari, c'était pas si génial, on a surtout vu les mêmes rats qu'à la capitale, et des arbres. Heureusement, l'après-midi, on est allé au parc. On s'est bien marré, surtout quand Simon a vomi. J'ai lu quelque part que les sultan-général-président avait fait construire ce parc pour que les Mongoxicains, mais en réalité il y avait surtout des touristes. Je suppose que les autochtones doivent avoir beaucoup de travail, ça doit être plus rempli pendant leurs vacances. En tout cas, si je me suis bien amusé, je dois avouer ne pas avoir été convaincu par l'aspect esthétique du truc. Comme les toilettes étaient en réparation, j'ai du sortir du parc pour assouvir un besoin irrépressible contre un arbre, et je dois dire que vu de l'extérieur, c'est déjà moins excitant.
Mais bon, c'est quand même des bons souvenirs, cette journée. Mais bon, ça c'est fini trop vite, à mon avis, mais avec les deux heures de route jusqu'à la capitale, il faut bien partir tôt, si on veut rentrer avant le soir. D'autant qu'on va au théâtre, voir un spectacle de danses traditionnelles. Enfin, on aurait dû. Mais il y a eu un petit événement... imprévu.
dimanche 28 avril 2013
Jour 2 - Mongoxico-City
Aujourd'hui, petite escapade dans la capitale du Mongoxique : Mongoxico-City. L'occasion de constater une fois de plus le sens aigu de la mode de nos amis mongoxicains :
Bon, OK, je suis méchant, ça doit bien se justifier par je ne sais quelle tradition incompréhensible pour les occidentaux. Et de toute manière, on s'en moque, ce qui nous intéresse aujourd'hui, c'est la découverte de la fabuleuse architecture mongoxicaine. Pas grand chose d'ancien cependant. Selon le guide, la visite de la vieille ville, qui a en grande partie été détruite lors d'une révolution, je ne sais plus trop laquelle, ne se fera que dans l'après-midi. En attendant, il insiste bien sur l'aspect moderne et colossal des monuments les plus modernes. Faut avouer qu'ils ont pas mal de gueule. Le général-sultan-président, qui a ordonné la construction de la plupart de ces bâtiments, a plutôt du goût.
On ne fait pas que regarder de l'extérieur en s'extasiant, des fois on rentre dedans aussi. Mais je n'ai été passionné ni par la visite du parlement, ou l'on nous a bien expliqué pendant des heures le système législatif mongoxicain ultra-complexe, et pourquoi il est hyper-démocratique et il ne faut pas croire ce que disent les journaux occidentaux selon quoi il n'y aurait que les sultan-général-président qui déciderait de telle ou telle loi selon son bon plaisir; ni par le musée Al Cador, à la gloire d'Al Houn Cador et de son père Al Chico Cador, avec tous les objets leur ayant appartenu et tous les cadeaux qui leur ont été fait par les dirigeants et notables étrangers. C'est normal si je vois une contradiction quelque part ?
En tout cas, je n'ai rien vu de passionnant au point d'en faire un dessin. En revanche, la vieille ville m'a eu l'air plus intéressante. Pour y aller, on a du passer devant des quartiers plus pauvres : le guide m'a engueulé parce que je dessinais les clodos.
Effectivement, il reste peu de bâtiments vraiment anciens, surtout des logements ultra-modernes (à leur construction dans les années 80) pour accueillir les classes moyennes, dans de spacieux appartements de 16m². Mais heureusement, il reste encore l'ancien palais des sultans partiellement détruit par encore d'autres révolutions je ne sais plus lesquelles, mais restauré sous les Al Cador, ces "valeureux protecteurs des traditions qui font la gloire de notre belle nation" (dixit le guide). C'est assez cool comme architecture. Mais le bonus c'est qu'un musée a été construit sur les divers sultans qui ont gouverné l'île, et il y en a qui sont bien cools. Je vous ai fait une petite sélection de mes préférés.
C'est donc une journée qui s'achève plutôt bien, j'ai juste trouvé dommage de passer si peu de temps dans cet endroit magique.
Bon, OK, je suis méchant, ça doit bien se justifier par je ne sais quelle tradition incompréhensible pour les occidentaux. Et de toute manière, on s'en moque, ce qui nous intéresse aujourd'hui, c'est la découverte de la fabuleuse architecture mongoxicaine. Pas grand chose d'ancien cependant. Selon le guide, la visite de la vieille ville, qui a en grande partie été détruite lors d'une révolution, je ne sais plus trop laquelle, ne se fera que dans l'après-midi. En attendant, il insiste bien sur l'aspect moderne et colossal des monuments les plus modernes. Faut avouer qu'ils ont pas mal de gueule. Le général-sultan-président, qui a ordonné la construction de la plupart de ces bâtiments, a plutôt du goût.
L'architecture mongoxicaine moderne : je sais pas vous mais je suis un peu déçu |
On ne fait pas que regarder de l'extérieur en s'extasiant, des fois on rentre dedans aussi. Mais je n'ai été passionné ni par la visite du parlement, ou l'on nous a bien expliqué pendant des heures le système législatif mongoxicain ultra-complexe, et pourquoi il est hyper-démocratique et il ne faut pas croire ce que disent les journaux occidentaux selon quoi il n'y aurait que les sultan-général-président qui déciderait de telle ou telle loi selon son bon plaisir; ni par le musée Al Cador, à la gloire d'Al Houn Cador et de son père Al Chico Cador, avec tous les objets leur ayant appartenu et tous les cadeaux qui leur ont été fait par les dirigeants et notables étrangers. C'est normal si je vois une contradiction quelque part ?
En tout cas, je n'ai rien vu de passionnant au point d'en faire un dessin. En revanche, la vieille ville m'a eu l'air plus intéressante. Pour y aller, on a du passer devant des quartiers plus pauvres : le guide m'a engueulé parce que je dessinais les clodos.
Effectivement, il reste peu de bâtiments vraiment anciens, surtout des logements ultra-modernes (à leur construction dans les années 80) pour accueillir les classes moyennes, dans de spacieux appartements de 16m². Mais heureusement, il reste encore l'ancien palais des sultans partiellement détruit par encore d'autres révolutions je ne sais plus lesquelles, mais restauré sous les Al Cador, ces "valeureux protecteurs des traditions qui font la gloire de notre belle nation" (dixit le guide). C'est assez cool comme architecture. Mais le bonus c'est qu'un musée a été construit sur les divers sultans qui ont gouverné l'île, et il y en a qui sont bien cools. Je vous ai fait une petite sélection de mes préférés.
Domu le placide, un des sultans les plus populaires |
Ma réinterprétation de Glad l'étripeur |
Kahn le grand, considéré comme le plus puissant et le plus imposant des sultans, ce qui ne se voit pas trop sur cette statue miniature |
C'est donc une journée qui s'achève plutôt bien, j'ai juste trouvé dommage de passer si peu de temps dans cet endroit magique.
samedi 27 avril 2013
Jour 1 - L'arrivée
Enfin. Mongoxique, nous voilà. Le guide a l'air sympa, même si son niveau de français laisse à désirer. Mais bon, ce n'est qu'un détail. Après tout, quand on part pour un voyage si incroyable, on ne va pas s'arrêter sur des broutilles. D'autant que le Mongoxique a l'air d'un pays génial. J'ai lu quelques trucs sur l'histoire et la géographie de cette nation, et ça s'annonçait très bien. Quelle chance d'y être invité gratuitement. Même si, en théorie, je dois aussi travailler, pour dessiner mon compte rendu de ce pays et lui faire un peu de publicité. Un instant, Simon et moi nous sommes demandés pourquoi ne pas avoir invité des auteurs un poil plus connu. Mais notre cher guide nous a vite apporté la réponse : le Mongoxique avait effectivement tenté d'inviter des dessinateurs célèbres et, après plusieurs refus, décidèrent de se tourner vers la nouvelle génération.
Après une discussion très animée dans le taxi, qui nous permit de faire plus ample connaissance avec le guide, nous arrivons à notre hôtel. Le logement est spartiate, mais on ne demandait pas un quatre étoiles de toute manière. Surtout pour le temps que nous allons y passer : nous avons à peine un quart d'heure pour déposer nos bagages dans la chambre. Ce soir, nous sommes invités par le dirigeant du pays : le sultan-général-président Al Houn Cador. Ou sa grandiloquente suprêmeté, comme il convient de l'appeller. Autant dire qu'il va y avoir du gratin.
La réception se passe dans une sorte de palais des congrès. Je trouve ça un peu énorme pour un simple apéro dînatoire mais bon, il y a bien le président, et surtout des journalistes, écrivains, artistes, blogueurs, philosophes et intellectuels du monde entier. C'est la première fois que le gouvernement mongoxicain s'offre une telle publicité, et il compte bien se faire connaître tout autour de la terre par ce biais. Mais, désintéressés par ces mondanités (et aussi parce que notre niveau d'anglais laisse à désirer), Simon et moi nous rendons au buffet. Les canapés, d'étranges spécialités locales, nous laissant un goût amer au fond de la bouche, nous avons préféré déguster l'éthavkal, alccol typique ma foi fort délectable, mais qui rend euphorique assez rapidement. C'est après quelques verres qu'enfin nous rencontrons deux compatriotes, dont le nom et le visage m'étaient familiers. Ils débattaient avec passion sur quelques questions à propos de la politique actuelle du Mongoxique.
Après ça, la plupart des invités s'en vont. Il reste encore du monde à discuter, mais je pensais qu'il y aurait une sorte de petite fête avec de la musique. Même pas. Et comme on ne trouve aucun Français avec qui parler, à part Tarpenier et Gala (qui semble d'ailleurs s'être évaporée depuis son petit discours), Simon me propose d'aller nous coucher pour profiter au mieux de notre journée. Proposition que j'accepte sans hésiter.
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